L’Apogée de l’Industrie Ardoisière en Anjou
L’histoire de la Mine Bleue s’inscrit dans l’âge d’or de l’exploitation ardoisière en France et particulièrement en Anjou. En 1891, la création de la Commission des Ardoisières d’Angers marque un tournant, regroupant 85% de la production nationale d’ardoise.
Naissance et Exploitation de la Mine Bleue
- 1936 : Fermeture suite à la faillite de l’actionnaire principal, la banque « Bougère Fils et Pousset » d’Angers
- 1916 : Création de la société anonyme des « Ardoisières Angevines de St Blaise »
- 1921 : Début de l’exploitation
- 1935 : Record de production avec 620 tonnes d’ardoises, principalement pour le marché britannique
La révolution industrielle du XIXe Siècle
Le XIXe siècle marqua un tournant décisif avec l’introduction de machines pneumatiques. Cette avancée technologique permit aux mineurs d’atteindre des gisements plus profonds, jusqu’à 126 mètres sous terre, augmentant considérablement la production.
Le traitement de l’ardoise
Une fois extraite, l’ardoise subissait un processus de transformation dans des ateliers spécialisés à proximité de la mine. Les plaques d’ardoise, découpées en différentes tailles, trouvaient leur utilité dans la construction, notamment pour les toits, les murs et les sols.
L’apogée et le déclin de l’industrie ardoisière
L’industrie de l’ardoise connut une période de prospérité, contribuant significativement à l’économie locale. Cependant, le déclin s’amorça progressivement, dû à l’épuisement des gisements facilement accessibles et à la concurrence croissante d’autres matériaux de construction.
De la fermeture au tourisme
- 1959 : Un dénoyage révèle le bon état du fond et l’intérêt des réserves, mais la conjoncture empêche la réouverture
- 1987/88 : Études de faisabilité pour une reconversion touristique
- 1991 : Ouverture de la Mine Bleue en tant que site touristique, préservant la mémoire et le patrimoine de l’industrie ardoisière
Face au déclin de l’industrie, un groupe de passionnés entreprit de transformer la Mine Bleue en musée. Cette initiative préserve l’histoire et le patrimoine de l’exploitation ardoisière de la région, offrant aux visiteurs une plongée unique dans le passé minier de la Loire-Atlantique. L’ascenseur amène les visiteurs directement à 126 mètres sous terre.
Ce site est la seule mine d’ardoise accessible dans la région, car l’eau y est constamment pompée, contrairement aux autres mines qui sont noyées. Cette particularité en fait un lieu unique pour explorer le riche patrimoine minier de l’Anjou.